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Materialite et Heritage Exhibition

When:
April 3, 2025 @ 6:00 PM – 9:00 PM
2025-04-03T18:00:00-04:00
2025-04-03T21:00:00-04:00
Where:
Galerie Chauvy
16 Rue de la Grange Batelière
Paris 750009
Cost:
Free
Contact:
Marion Chauvy
+3306 09 91 92 93
Materialite et Heritage Exhibition @ Galerie Chauvy
I am excited to invite you to see some of my new works on paper and sari fabric in a three-person exhibition called “Materialite & Heritage” at Galerie Marion Chauvy, 16 Rue de la Grange Batelière, 75009 Paris (near Grand Boulevards metro).  The vernissage is on Thursday, April 3 from 18 hrs – 21 hrs (6 to 9 pm) and I will be there. The exhibition is open until April 26.  and I will be in Paris until April 10 in case you want a tour of the show.  Details here. https://galeriefrance.com/wp-content/uploads/2025/02/Materialites-group-show-2025.pdf
Looking forward to seeing you!  – Monica Jahan Bose
L’exposition réunit trois artistes dont le travail interroge le rôle de la matérialité dans leurs pratiques, au sein de leur patrimoine et de leur environnement. À travers l’exploration de matériaux naturels et de savoir-faire ancestraux, ces artistes façonnent une réflexion sur la transmission culturelle et l’interconnexion entre art, artisanat et écologie dans un contexte de transformations sociétales et économiques inhérentes à la globalisation.
The exhibition confronts three artists whose work questions the role of materiality in their practices within their heritage and environment. Through their exploration of natural materials and ancestral know-how, these artists reflect on cultural transmission and the interconnection between art, craft and ecology in the context of the societal and economic transformations inherent in globalisation.
L’artiste américano-bangladaise Monica Jahan Bose présentera ses œuvres sur papier ainsi que ses emblématiques saris, issus de son projet “Storytelling with Saris”, initié en 2012. . Bose revitalise le “kantha”, une broderie traditionnelle bengalie en collaborant avec des villageoises et des artisans du monde entier. Elle conçoit des blocs de bois artisanaux pour imprimer à la main des saris en coton qu’elle enrichit de peintures et d’inscriptions en bengali sur le changement climatique. Exposés et utilisés dans des performances, certains saris sont ensuite portés par les femmes de Katakhali Vilage, sur l’île de Barobaishdia, avant d’être transformés.  Une fois usés, ils sont découpés et superposés en trois, ce qui leur confère texture et densité, puis brodés par l’artiste et les villageoises pour créer des “kanthas”. La touche finale est l’étonnante broderie à la main, créée par Bose et les femmes du village. Cette relecture contemporaine de la broderie”kanthas”traditionnelle, autrefois pratiquée par les femmes du Bengale pour recycler les saris usagés donne naissance à des œuvres d’art porteuses de mémoire et de résilience.
American-Bangladeshi artist Monica Jahan Bose will present her works on paper alongside her signature saris from the “Storytelling with Saris” project, which she launched in 2012. MONICA JAHAN BOSE MATERIALITIES AND LEGACIES Bose revitalizes ”kantha”, a traditional Bengali embroidery technique, through collaborations with village women and artisans from around the world. She designs handmade wooden blocks to print cotton saris by hand, enriching them with paintings and Bengali inscriptions about climate change. These saris are exhibited and used in performances before some are worn as garments by the women of Katakhali Village. Once worn out, the saris are cut, layered, and textured, then further enhanced with intricate hand embroidery by Bose and the village women. This contemporary reinterpretation of kantha— originally practiced by Bengali women to recycle old saris—transforms textile traditions into meaningful works of art, imbued with memory and resilience. The paintings, saris and artist’s archive were acquired by the Smithsonian Anacostia Community Museum, Washington DC.
SHEILA FUSEINI Sheila Fuseini utilise des chutes de cuir, issues de meubles ou de sacs, assemblées sur tulle ou sur panneau. Cette approche confère à sa peinture un sens de la matérialité qui donne au spectateur une expérience tactile, ouvrant sur de nouvelles interprétations de son travail. Les dernières œuvres sont inspirées par les inondations en juillet 2024 au Ghana, provoquées par le débordement des barrages d’Akosombo et de Kpong sur le fleuve Volta. L’inondation des villages voisins fut suivie d’une pénurie temporaire d’eau. Ces bouleversements contradictoires soulignent les paradoxes des crises environnementales et la vulnérabilité des populations face aux dérèglements climatiques.Ghanaian artist Sheila Fuseini explores materiality through her use of repurposed leather scraps from furniture and bags, which she assembles on tulle or panel. Her approach gives her work a sense of materiality that gives the viewer a tactile experience, opening up new interpretations of his work. Her latest series responds to the devastating floods in Ghana in July 2024, caused by the overflow of the Akosombo and Kpong dams on the Volta River. These floods displaced entire villages and led, at the same time, to a temporary water shortage, underscoring the paradoxes of environmental crises : excess and shortages.
JOÂO ALEXANDRINO-JAS A travers l’usage du pochoir, Joào AlexandrinoJAS, revisite le textile crocheté, une expression artistique emblématique de son pays, le Portugal, soulignant les liens entre art, artisanat et mémoire collective. En s’inspirant d’une technique artisanale dans une pratique contemporaine, Jas interroge la persistance et la transformation des traditions culturelles à travers le temps. JAS, qui travaillait au Portugal pendant la pandémie, a exploré les thèmes de la solitude et de la communication fragmentée dans sa série « Faces ». L’artiste explore la matérialité à travers les contrastes crées par le relief d’une peinture à l’huile appliquée directement au tube et la planéité de l’acrylique pulvérisée en fines couches sur le papier brun. João Alexandrino-JAS uses stencils to reinterpret crocheted textiles, a traditional Portuguese craft, highlighting the connections between art, craftsmanship, and collective memory. JAS, working in Portugal during the pandemic, explored themes of solitude and fragmented communication in his « Faces » series. Using stencils, he reinterpreted crocheted textiles, drawing connections between craftsmanship, collective memory, and personal distance Black lines created from oil paint applied directly from a tube create a high relief, contrasting with the flatness and transparency of acrylic sprayed in thin layers on brown paper revealing textile crochet patterns.



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